Message du président – notre travail continu sur la réforme fiscale
Lorsque nous examinons la dernière proposition du ministre fédéral des Finances concernant les règles fiscales touchant les sociétés privées, pour nous, il est évident que le gouvernement fédéral a reconnu que la première version de sa réforme fiscale n’était pas réalisable.
Nous devons attendre la législation pour comprendre à fond toutes les incidences de la proposition, mais nous continuons de nous demander si les mesures envisagées auront un impact majeur sur les médecins, en particulier sur les médecins en début de carrière, ceux que nous essayons si fort de recruter au Nouveau-Brunswick. De plus, nous sommes préoccupés par le caractère superficiel de l’information donnée aux Canadiens et aux Canadiennes sur la réforme et sur le fait qu’elle soulève des questions plutôt que donner des réponses.
Entre-temps, notre travail de plaidoyer sur ce dossier continuera en partenariat avec les groupes d’intervenants du secteur de la petite entreprise et l’Association médicale canadienne.
La semaine dernière, j’étais à Ottawa et j’ai eu l’occasion de rencontrer deux sénateurs néo-brunswickois : Percy Mockler et Paul McIntyre. De plus, j’ai rencontré la ministre Jane Philpott et la chef adjointe de l’opposition officielle, Lisa Raitt. J’en ai profité pour faire part des préoccupations continues des médecins néo-brunswickois concernant la proposition du ministre Morneau, en particulier concernant l’incidence de la proposition sur la capacité des médecins à épargner pour la retraite.
Le 22 novembre, je comparaîtrai devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales, qui est présidé par le sénateur Mockler et qui a pour mission d’étudier les changements proposés à la Loi sur l’impôt concernant l’imposition des sociétés privées. J’ai l’intention d’en profiter pour réitérer nos préoccupations.
Les médecins du Nouveau-Brunswick sont pour l’équité fiscale. Cependant, nous ne croyons pas que la proposition du gouvernement fédéral réglera les problèmes d’équité fiscale qui peuvent exister au sein du régime fiscal canadien.
Si l’équité fiscale au Canada est l’objectif, à notre avis, la meilleure méthode serait que le gouvernement fédéral entreprenne une réforme large et exhaustive du régime fiscal du Canada. La meilleure voie à adopter est que le gouvernement fédéral retire complètement les deux propositions qui restent et appuie sur le bouton de remise à zéro.
Dr Dharm Singh, M.D., FACS
Président, Société médicale du Nouveau-Brunswick